31 DÉCEMBRE 2018
L’histoire de la RCR
Évolution de la RCR
C’est en 1740 que l’Académie des sciences de Paris a recommandé l’utilisation du bouche-à-bouche ainsi que des compressions thoraciques pour sauver les victimes de noyades repêchées du fleuve la Seine. Plus de 10 années suivant cette recommandation, plusieurs organismes firent leur apparition en Hollande ainsi qu’en Angleterre. Cependant, les normes de RCR furent instaurées près de 200 ans plus tard soit dans les années 1950.
L’Université Johns Hopkins
En 1958, des chercheurs de l’Université Johns Hopkins ont accidentellement découvert qu’en effectuant des compressions thoraciques sur un animal atteint de fibrillation ventriculaire, ils pouvaient obtenir la présence d’un pouls fémorale. C’est à la suite de cette hasardeuse découverte que la RCR est née. En centre hospitalier, tandis que les compressions thoraciques à cœur ouvert étaient alors déjà connues, la technique du massage cardiaque à thorax fermé venait de faire son apparition. Quelques années plus tard, M. William Kouwenhoven, provenant toujours de l’Université Johns Hopkins, découvrit et mit en place le premier défibrillateur à thorax fermé. Cet ingénieur électricien a su développer un engin capable d’envoyer des décharges électriques consécutives afin de réanimer un cœur adulte en arrêt spontané.
C’est donc dire que les années 1950 ont marqué le début des soins cardiaques d’urgence modernes.
Comité de liaison international sur la réanimation
Puisque les techniques de Réanimation cardio-vasculaire offraient les meilleures chances de survie aux victimes d’ACR, quelques années plus tard, certains experts du domaine médical ont voulu l’enseigner à tous. Plusieurs implications médicales et juridiques ont fait de ces enseignements une tâche complexe. C’est le cardiologue Dr Anthony Graham qui accepta en 1976, dans la ville de Toronto, de prendre en charge ce défi de taille en s’associant avec la « American Heart Association » (AHA). Depuis, l’évolution des formations de RCR au grand public n’a jamais cessé de croître. Chaque année, près de 500 000 Canadiens apprennent la RCR grâce aux multiples méthodes d’apprentissage mises à la disposition de tous.
L’ILCOR ainsi que tous ses membres se réunissent tous les cinq ans afin d’examiner et d’adopter des recommandations visant à améliorer l’enseignement et la pratique de la réanimation et des premiers soins. L’ILCOR veille à l’amélioration et au perfectionnement continu de la RCR. Elle examine les dernières percées scientifiques et travaille sans relâche afin d’améliorer la technique et la pratique de la réanimation cardio-respiratoire.
Une méthode d’enseignement innovatrice
De nos jours, le nombre de gens possédant une formation de RCR continue d’augmenter. Par conséquent, de nombreux lieux publics se sont procuré des Défibrillateurs externes automatiques (DEA). Puisque cet outil permet d’augmenter significativement les chances de survie d’une personne victime d’un arrêt cardiaque, c’est dans l’intérêt de tous de pouvoir en bénéficier. Qui plus est, plusieurs entreprises ont décidé de subventionner l’achat de DEA à même leur communauté tandis que certaines municipalités l’offrent de façon volontaire et obligatoire dans plusieurs de leurs centres publics telles que les arénas et les centres de loisirs.
C’est avec honneur que notre compagnie tient à se démarquer en offrant le service de formation de RCR et de premiers secours en ligne. Grâce à cette méthode d’enseignement innovatrice, plus de gens pourront bénéficier des connaissances permettant la réanimation.
Faits marquants
Découvrez les faits marquants de la RCR.
18-19e siècles
1732
À Alloa, en Écosse, le chirurgien William Tossach utilise le bouche-à-bouche pour faire revivre un mineur étouffé. Le docteur Tossach documente ce succès 12 ans plus tard dans ce qui pourrait être la première description clinique de la réanimation par bouche-à-bouche dans la littérature médicale.
1740
L’Académie des sciences de Paris recommande officiellement la réanimation par insufflations pour les victimes de noyade.
1774
Les médecins londoniens William Hawes et Thomas Cogan fondent la Société pour le rétablissement des personnes apparemment noyées (qui deviendra plus tard la Royal Humane Society) afin d’aider les victimes de mort subite et inattendue.